Chers amis, chers partenaires,
Les fêtes de Noel approchent à grand pas et sonnent la fin de ces 8 premiers mois de construction du bâtiment. Avant de gouter à un repos bien mérité dans nos familles, je tenais à vous remercier personnellement, aussi bien pour votre intérêt et votre fidélité en tant que lecteur, que pour votre engagement sans faille, en tant qu’acteur ou ambassadeur de ce projet.
Les différents étages du bâtiment sont apparus à une cadence étonnante et nous devons saluer pour cela le travail accompli 12h par jour par les équipes du groupe EIFFAGE. Dès le mois de février 2019, les façades fermeront une à une le bâtiment, mais il s’agit d’une autre aventure...
D’ici là, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année et vous laisse sur ces quelques mots de notre Directeur de la recherche fondamentale, Vincent BERGER, qui lui aussi s’est mobilisé à nos côtés depuis de nombreux mois pour transformer ce projet « sur le papier » en un « succès sur le terrain » !
Cyrille FORESTIER, Chef de projet
" Le 27 septembre dernier, j’entamais ma tournée des Instituts de la DRF en commençant par le BIAM, un Institut qui par sa dynamique en cours me tient particulièrement à cœur.
Rappelons ce qui a permis de lancer le chantier de construction du BIAM 2020 !
Tout d’abord, sur la base de l’excellence des résultats de recherche de l'Institut, c’est grâce à un soutien technique et financier sans faille que les partenaires du Contrat de Plan État-Région ont sifflé le début de l’aventure en 2015. Puis, en 2016, la création de la DRF a rapproché physiciens et biologistes au profit de projets transversaux, tandis qu’à Cadarache, l’Institut de Biosciences et de biotechnologies d’Aix-Marseille (BIAM) voyait le jour, institut ancré au sein de la politique de site d’Aix-Marseille Université. La thématique des bioénergies étant stratégique au CEA, elle nécessite un rapprochement des équipes de la Direction de la Recherche Fondamentale (DRF) et de la Direction de la Recherche Technologique (DRT) afin de déployer cette filière sur l’ensemble de la chaîne de valeurs. Convaincu de la capacité du site à structurer la R&D sur les énergies bas-carbone en Région Sud-PACA, c’est le Comité directeur des investissements du CEA qui a donné le feu vert définitif du projet en 2017.
Aujourd’hui, le bâtiment progresse à vue d’œil, l’ossature se dresse sur la zone Cité des énergies et laisse deviner les grands volumes des laboratoires et plateaux technologiques. Aucun doute, les conditions de travail seront optimales pour les équipes actuelles et futures. Faisons encore preuve d’un peu de patience ! Cyrille FORESTIER, Chef de projet et Adjoint de David PIGNOL, Directeur du BIAM, me l’a récemment confirmé : « Nous sommes toujours dans les temps pour la livraison prévue au printemps 2020 ».
Il s’agit d’un projet phare pour la DRF dont l’inauguration mi-2020 sera le temps fort !
À cette occasion, je souhaite renouveler ma confiance à Cyrille et David et réaffirmer mon soutien à leurs équipes : ce soutien se concrétise par un arbitrage volontariste de la DRF pour la création de nouveaux postes de chercheurs et d’un complément de financement pour le bâtiment. Je sais que les équipes du BIAM auront à cœur de transformer ce bâtiment en un futur écrin pour une R&D internationalement reconnue dans le domaine des bioénergies."
Vincent BERGER, Directeur de la DRF
Cyrille FORESTIER et
Vincent BERGER
Crédit photo - Gabriel GRAS, CEA
À la découverte de leurs futurs locaux !
Les membres du Conseil de Laboratoire du BIAM cheminent sur le chantier de construction. Immersion en 3 dimensions dans leurs futurs espaces de travail !
« Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »
Le 16 novembre dernier, à la demande du Directeur d’Institut, les membres du Conseil de Laboratoire du BIAM étaient conviés à venir visiter le chantier de construction. Pour tous, ce fut une redécouverte : quel changement par rapport à la parcelle qu’ils avaient vu lors de la pose de la première pierre le 20 avril 2018.
En effet, depuis, des poteaux et murs bétons se dressent dorénavant et l’image d’une grande boîte vide se profile. Ils ont bénéficié d’un rappel de Cyrille FORESTIER, chef de projet, sur les enjeux de cette construction. Puis, après un briefing sécurité inhérent à l’entrée dans tout chantier clos, équipés de casques, chasubles et chaussures renforcées, ils ont visité les locaux en travaux accompagnés de Frédéric LESCURE, notre référent Hygiène Sécurité Environnement et de David BESENVAL, le chef de chantier d’EIFFAGE. Ils ont ainsi pu appréhender les surfaces du bâtiment comme celles du hall d’accueil, de la plateforme Phytotec, de la zone des « projets conjoints DRF-DRT ».... et poser des questions sur les futurs emplacements des équipements...
« Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »
Les 6 juillet et 20 septembre, c’était une dizaine de salariés du BIAM qui avaient répondu favorablement à notre offre de visite.
« Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »
David PIGNOL, Directeur de l’Institut à l’origine de l’invitation aux membres du Conseil de laboratoire, nous livre son impression à l’issue de la visite.
« J’ai lancé cette invitation aux membres du Conseil de laboratoire car, depuis des mois, ils sont très impliqués dans la réorganisation de notre Unité.
De nouvelles méthodes de travail afin d’améliorer nos performances et toutes ces évolutions sont réfléchies et mises en place dès à présent, dans notre configuration « intra-Centre » avec ses avantages et inconvénients. Il est indispensable que les salariés constatent l’avancée du chantier car dans moins d’un an et demi, nous intégrerons tous nos nouveaux locaux. Cette visite nous prépare au déménagement et aide chacun à se projeter dans son futur environnement, en tenant compte des évolutions que nous testons aujourd’hui.
En tant que représentants des personnels, les membres du Conseil de laboratoire sont les plus à mêmes de partager avec le reste des équipes leurs ressentis et leurs avis. Pour ce qui est de cette visite, les retours sont très positifs. Visualisation grandeur nature, elle fait prendre conscience que c’est pour bientôt et bien sûr, l’invitation sera renouvelée à l’ensemble des salariés lors des étapes ultérieures de la construction. »
Et si on se rencontrait ? On se donne rendez-vous pour la prochaine visite "Grand public "
Crédit photo : Thierry LAVERNOS - www,action-photo-video.com
Vu l’engouement et l’intérêt marqué de nos lecteurs, nous avons pris la décision d’ouvrir le chantier à
une visite « tout public » le
VENDREDI 25 JANVIER 2019, sur inscription uniquement.
Aussi, si vous avez envie de profiter de cette occasion pour découvrir nos objectifs scientifiques et deviner la configuration de nos futurs locaux, n’hésitez pas : parlez-en autour de vous, famille, amis, collègues, salariés CEA ou autre... Et pensez à vous inscrire
avant le mercredi 16 janvier 2019 !
Afin de vous inscrire à une des visites du jour, merci de bien vouloir renseigner pour vous-mêmes et chacun de vos accompagnants vos noms, prénoms, âges et le choix de l’horaire selon les disponibilités suivantes, soit 9h30-11h soit 13h30-15h, à l’adresse mail suivante :
cite-des-energies@cea.fr
ATTENTION : Sachez que pour des raisons de sécurité, le chantier n’est pas accessible aux mineurs, même accompagnés d’un adulte !
Nous vous confirmerons sous 24h la prise en compte de votre inscription par retour de mail et vous transmettrons la procédure d’accueil afin de vous recevoir sur le chantier.
Nous espérons vous y retrouver nombreux et ne manquerons pas de répondre à toutes vos questions !
À bientôt !
Construire grâce à une maquette numérique : Qu’est-ce que c’est le BIM ?
Aperçu du bâtiment en construction grâce au logiciel BIM
Dans notre édition précédente, nous vous présentions le binôme
Pascal SARRABERE et
Amandine DERYCKE, du STL, qui ont eu la gentillesse de nous expliquer leur méthodologie de travail sur le projet (leur présentation ici). Cette fois, nous vous présentons plus en détails cette technique.
Pascal, pour la deuxième fois consécutive, a accepté de contribuer à cette newsletter en rédigeant l'article qui suit afin d'expliquer techniquement l'immense avantage que le BIM représente pour notre construction, une aide sans conteste à nos équipes pour mieux en visualiser l’avancement.
De l’acronyme « Building Information Modeling » qui se traduit par Modélisation des Informations (ou données) du Bâtiment, le BIM est à la fois une méthode de travail et une maquette numérique paramétrique 3D qui contient des données intelligentes et structurées. La maquette numérique structurée promeut une collaboration entre tous les intervenants d'un projet, soit par des échanges de données, soit en permettant une intervention sur un seul et même modèle. Avec le BIM, les analyses, contrôles et visualisations sont effectués très tôt dans l'étude d'un projet assurant une conception optimisée et la détection des problèmes avant la mise en chantier.
Ainsi, lors de la conception du BIAM, l’apport de cette technologie a permis dès les premières étapes de modéliser en 3D les futurs laboratoires et leurs équipements afin de vérifier que tous les équipements pouvaient s’intégrer dans les nouveaux espaces. Cela a également permis d’ajuster la forme du bâtiment en fonction du budget alloué : grâce à une maquette numérique constamment tenue à jour, les coûts de construction sont mieux maîtrisés car extraits en temps réel.
Aujourd’hui, cette maquette nous est utile pour réaliser la synthèse des différents corps d’état entre eux. La découverte des erreurs et omissions avant le début des travaux permet de les corriger au stade des études et d’éviter des impacts coûts et délais sur le chantier. Par ailleurs, dans une démarche d’accompagnement au changement, au travers d’une interface web, les salariés peuvent également « se déplacer » dans les locaux comme dans un jeu vidéo pour visualiser leurs différents espaces de vie et de travail.
Cette maquette, qui est une véritable base de données du bâtiment, servira lors de l’exploitation pour pouvoir modéliser d’éventuelles modifications de celui-ci ainsi que pour la gestion de la maintenance des équipements, puisqu’ils sont tous modélisés.
« QR Code à scanner pour vous promener dans les couloirs de notre futur bâtiment »
Les derniers indicateurs de l’année sont là...
Chaque mois, Frédéric LESCURE, notre référent HSE collecte des indicateurs quantitatifs liés aux conditions de travail et aux expositions professionnelles sur notre chantier. Ces données constituent un « tableau de bord ». Ce reporting mensuel régulier et systématisé est précieux car il rassemble les informations les plus utiles à l'amélioration de la prévention et de la connaissance des risques professionnels. Il participe aussi à l’évaluation de l’efficacité de leur prise en charge par notre cellule HSE, composée de Frédéric bien sûr, mais également de Cyrille FORESTIER (Chef de Projet) et d’Aurélie BRUNNER (Ingénieure Sécurité Projet).
Voici nos chiffres HSE du chantier BIAM à la fin novembre !
Nombre d’heures travaillées depuis début chantier :
22 596 heures
Nombre d’accident sans IT (incapacité temporaire) :
2
Nombre d’accident avec IT :
1
Nombre de jours d’IT :
4
Nombre d’intervention des personnels de secours :
5
Taux de fréquence :
0,22 pour 20 000 heures travaillées
Taux de gravité :
0,15
On continue les présentations... deux nouvelles interviews !
Vous le savez, il y a 3 ans maintenant, il y a d’abord eu cette idée, puis beaucoup de réflexion et de dossiers à compléter pour enfin arriver à cette décision : "ON LE FAIT ! "
Chaque jour, nous nous rappelons que rien de tout cela n’aurait été ou ne serait possible sans EUX. Ces femmes et ces hommes qui mobilisent leurs compétences et savoir-faire afin de mener à bien ce projet. Leurs qualités respectives, autant humaines que professionnelles, sont complémentaires les unes aux autres...
Sincèrement, nous l’affirmons : nous sommes tous très fiers de notre équipe ! Mois après mois, une belle cohésion se construit et cela sert efficacement le travail minutieux que nous menons chacun séparément puis ensemble.
Allez, continuons notre tour de table et cette fois, c’est au tour d’Hervé DEMARTHE et de Sébastien MINEO de se présenter.
Donc merci Messieurs et à tous les autres !
Sébastien et Hervé, devant notre maquette 3D qui est installée dans le hall d'accueil de la Direction du BIAM.
« Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »
Pouvez-vous vous présenter ?
Hervé DEMARTHE
Je travaille au DSTG/STIC (Service des Technologies de l'information et de la Communication) depuis avril 2014, au sein de l’échelon de direction. Je suis salarié du CEA depuis novembre 1980.
« Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »
Quelle est votre fonction sur ce projet ? Vos principales missions ?
On peut distinguer deux phases. Dans un premier temps, en 2017, au sein de l’équipe STIC/GTCC. Puis en 2018, j’ai rejoint STIC/DIR pour assurer une mission d’interface et de coordination avec les tous projets externes au STIC, dont « Cité des Énergies ». A ce titre, je participe
aux réunions de coordination (COPIL) et de planification et veille au respect de nos engagements.
Quelles sont les qualités requises à l’exercice de votre métier ?
Je dois veiller à la bonne circulation des informations, avec les interlocuteurs pertinents, depuis et vers l’équipe projet BIAM. Je dois alerter en cas de difficulté et participer à la résolution d’éventuels points durs. Ce nouveau rôle nécessite une implication relationnelle importante.
Il faut aussi veiller à rester dans ce rôle sans retomber dans la technique quelque que soit l’affinité que l’on a pour elle. Mon expérience de 38 ans comme informaticien au CEA m’aide en cela car j’ai pu acquérir des connaissances dans tous les domaines de l’informatique et je peux me positionner en « généraliste ».
Quel est selon vous, LE challenge de ce projet ? Le moment fort ?
Le projet BIAM est très motivant car, comme j’ai pu le vivre jadis lors de la genèse de Tore Supra ou de l’INES, il mobilise des acteurs dynamiques autour d’un objectif novateur dans des délais et des coûts
contraints. L’équipe est restreinte et soudée ce qui facilite beaucoup les échanges et les prises de décision.
Le chef de projet et son équipe ont su insuffler cette dynamique et ils ont la volonté d’organiser des évènements conviviaux qui contribuent à cette ambiance positive. En tant que membre des supports, il est très agréable d’être considéré comme un partenaire plutôt que comme un simple exécutant.
Pouvez-vous vous présenter ?
Sébastien MINEO
Je travaille au DSTG/STIC depuis Avril 2015, au sein du groupe télésurveillance et contrôle-commande.
« Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »
Quelle est votre fonction sur ce projet ? Vos principales missions ?
Je fais actuellement partie de la Maîtrise d'Œuvre pour les courants faibles en tant que Chargé de marché du lot 7B. Ce lot concerne les métiers de la télésurveillance tels que la sécurité incendie, la détection gaz, le contrôle d'accès, la sonorisation ou encore la téléalarme.
Je suis également en charge du lot 7C, qui débutera début 2019 et traitera de la protection physique de la zone BIAM.
Quelles sont les qualités requises à l’exercice de votre métier ?
De l'écoute, de l'organisation, une capacité d'analyse, un esprit d'équipe.
Quel est selon vous, LE challenge de ce projet ? Le moment fort ? Il existe de nombreuses interfaces, tenir les délais tout en maitrisant les coûts et satisfaire les attentes de nos clients reste un challenge.
La découverte de la maquette du bâtiment restera un moment fort. Dès les premières secondes, je pensais déjà à la joie des équipes inaugurant le bâtiment. Nous ne sommes encore qu'au début du chemin, mais l'objectif est clair et nous donnons le meilleur pour atteindre ce résultat.
Sur notre domaine des courants faibles de sécurité, nous avons assuré un passage de relais. Hervé s’était chargé des phases amont : recueil des besoins et phases classiques d’un projet de réalisation d’une nouvelle installation : APS, APD, rédaction des cahiers des charges et consultation. Puis Sébastien a repris la suite : enclenchement du contrat, échanges techniques avec le titulaire et les autres lots et suivi de la réalisation. Ce travail s’est effectué dans le cadre de la mise en place d’une maîtrise d’œuvre interne associant les équipes du STL (GPI) et du STIC.
« Crédit photo: Cyrille FORESTIER, CEA »
Dans ce travail, on a pu tous les deux s’appuyer sur une assistance très efficace (Julien CIMOLAÏ d’Assystem) et du soutien d’autres membres du GTCC dont par exemple Damien ROGISSART pour la partie incendie. La continuité du suivi des dossiers a été ainsi bien assurée ce qui est sécurisant pour le projet.
Génie civil et études d’exécution
Incontestablement, dans le processus de construction d’un bâtiment, il est toujours très impressionnant de voir à quelle vitesse une parcelle terrassée laisse rapidement place à un Génie Civil (GC) achevé ! Dans le cas du BIAM, ce constat ne fait pas exception à la règle...
Fin juillet 2018, le terrain était nu et nivelé, aujourd’hui, une grande partie du GC est terminé et presque tous les étages sont apparus.
Vue sur l'arrière du bâtiment, côté R&D. Le 1er étage se profile !
Crédit photo : Thierry LAVERNOS -
www.action-photo-video.com
Vue du côté Nord, l’aile du bâtiment de recherche et développement s’élève maintenant sur 3 de ces 4 futurs niveaux, du (R-1) au (R+1) du bâtiment. Les grands volumes sont dessinés comme au (R-1), la plateforme de phytotechnologie qui traverse deux étages, la plateforme d’innovation instrumentale en mécanique et électronique ou le magasin central. Au (R+0), la plateforme de spectroscopie gaz, la zone d’essaimage pour les chercheurs souhaitant murir un projet de création d’entreprise ou encore les laboratoires de la zone des « projets conjoints DRF-DRT » sont dessinés.
Vue du côté Sud, le porche d’accueil de l’entrée principale du bâtiment de recherche est en place, tout comme le hall d’accueil, la salle de conférences et les volumes des premiers laboratoires et bureaux. Tous sont sortis de terre et délimitent maintenant le patio, lequel encercle étrangement la grue EIFFAGE...
« Crédit photo : Thierry LAVERNOS - www.action-photo-video.com »
Sans que cela se remarque sur le chantier, le projet avance également à grand pas dans l’ombre... Ce sont les études d’exécution qui progressent.
Ces études techniques conduites par la Maîtrise d’Œuvre (MOE) et les entreprises ont pour objet la réalisation de l’ouvrage dans ces moindres détails. Elles comprennent la remise de plan et détails d’exécution aux échelles appropriées (afin que les entreprises puissent les utiliser sur le chantier !) et des plans de synthèse de différents lots de travaux. Pour chaque mètre carré, chaque local comme par exemple un laboratoire, il s’agit d’établir des plans détaillés qui superposent ceux du génie civil, des façades, des cheminements de câbles pour les courants forts et courants faibles, du chauffage, de la ventilation, de la plomberie, de l’éclairage...
Bref, cette synthèse est le Graal à atteindre pour, à partir de ce mikado géant, réaliser un bâtiment où chaque élément a « intelligemment » trouvé sa place de manière à ce qu’il remplisse sa fonction, mais aussi qu’il puisse être réparé ou maintenu durant toute la phase d’exploitation de l’ouvrage, soit 50 ans environ... A l’interface entre les six principaux lots de travaux qui sont les parties prenantes, cette phase éminemment importante du projet oblige la Maîtrise d’Ouvrage (MOA) et la Maîtrise d’Œuvre à une vigilance de tous les instants. En effet, les interfaces sont toujours au cœur du management des projets et souvent une des clefs de leur réussite !